Depuis 2001, le CEPPECS organise des séminaires qui réunissent des psys (psychiatres, psychanalystes, psychologues) et des sociologues, travailleurs sociaux, philosophes, ainsi que plus largement des citoyens autour du problème de l’historicité des pathologies psychiques.
Au moyen d’un travail théorique et clinique de retour réflexif sur le terrain de chacun (cabinet psy, école, travail social, sdf, prison, justice, etc.), il s’agit de penser le problème de l’historicité des structures psychiques telles qu’on peut le constater en partant de la névrose mais aussi de pathologies contemporaines que nous ne savons pas vraiment nommer.
Et plus largement d’identifier le travail du symbolique (de l’esprit, du sens) dans l’histoire, un travail que plus personne ne peut voir ni reconnaître, non pas parce que le symbolique a disparu mais parce qu’il est passé dans l’implicite, exclu par la rationalité occidentale technique, juridique et économique qui apparaît comme une véritable prison mentale.
L’objectif est de tenter de déchiffrer et de mettre au jour le travail du symbolique dans l’histoire et pourrait constituer une sorte de marque de fabrique.